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Licence de biologie : cap sur les sciences du vivant
Publication : 7 oct 2016
Objectif des licences de biologie à la fac : étudier le vivant à toutes les échelles. Les parcours proposées au niveau licence mènent à l'enseignement, via les concours accessibles en master, mais aussi aux professions spécialisées dans les biotechnologies, le génie médical, l'agroalimentaire et l'environnement. A condition de miser sur des études longues et une spécialisation progressive.
Quel accès en licence de biologie ?
En L1 : priorité aux bacheliers S. Quelques universités proposent une mise à niveau en sciences pour les bacheliers technologiques STL ou STI2D, et pour les bacheliers ES.
En L2 ou L3 (en fonction du dossier) : après la PACES (1re année commune aux études de santé), des CPGE scientifiques, certains BTS ou DUT du domaine (BTS biotechnologie, bio analyse et contrôles, BTSA ANABIOTECH, DUT chimie, génie biologique, etc.).
Au programme de la licence de biologie
Un portail scientifique à l'entrée
De nombreuses universités font débuter leur licence de biologie par un ou plusieurs portail(s) pluridisciplinaire(s). Par exemple : biologie, géosciences, chimie ; biologie, chimie, sciences de la Terre. Le programme peut donc comporter une part importante de chimie, de physique, de mathématique et d'informatique. L'enseignement de ces disciplines se situe dans la continuité du bac scientifique.
Pendant 1 ou 2 semestres, parfois jusqu'à 4, l'étudiant a ainsi la possibilité de tester la mention dans laquelle il s'est inscrit et éventuellement d'en changer. Et il acquiert une large culture scientifique avant de se spécialiser en science de la vie ou en sciences de la vie et de la Terre associées.
Au cœur des sciences du vivant
Après un tronc commun fondamental, la biologie est subdivisée en sous-disciplines qui explorent chacune le vivant à une échelle plus ou moins resserrée, plus ou moins centrée sur l'homme ou sur l'ensemble des organismes vivants (animaux, végétaux, levures...) : biologie animale et végétale, biologie cellulaire et moléculaire, biologie du développement, biologie humaine et génétique, physiologie végétale et animale, immunologie, zoologie...
Les cours magistraux en amphi alternent avec des TP (travaux pratiques) en laboratoire et en petits groupes (environ 1/3 de la formation), avec par exemple des cultures in vitro en laboratoire, des dissections... Les étudiants apprennent également la méthodologie de la discipline : analyse de graphiques, de données ; rédaction scientifique de compte rendu ou rapport ; dessin d'observation ; acquisition des techniques et outils (microscope par exemple).
Les autres matières au programme
Parmi les enseignements scientifiques pluridisciplinaires, on compte la physique, la chimie, les géosciences... Les maths et l'informatique sont enseignées en tant qu'outils pour le biologiste, utiles par exemple pour le traitement des données et la modélisation. S'ajoute de l'anglais général et scientifique.
Les parcours possibles
Différents parcours sont déclinés, généralement à partir de la L3, à choisir selon son projet professionnel. Parmi les orientations possibles :
- biologie cellulaire et physiologie : étude des cellules sous toutes ses formes. Pour s'orienter vers les métiers en rapport avec la recherche fondamentale ou appliquée de l'agroalimentaire et de la pharmacologie ;
- biologie générale et fondamentale : ce cursus est le plus adapté pour les étudiants qui visent une carrière dans l'enseignement ;
- biologie humaine et génétique : étude du système respiratoire, des appareils squelettique et musculaire, du cycle cardiaque, de la cellule intestinale et du circuit sanguin. Formation progressive à la recherche fondamentale et/ou appliquée dans le domaine de la santé ;
- biologie des populations et des écosystèmes : études de l'écologie, de la faune et de la flore, la physiologie animale, la génétique des populations... Pour ceux qui envisagent de devenir biologiste en environnement ;
- biotechnologies : doit permettre de soigner les maladies en utilisant les ressources du vivant (tissus, cellules, protéines, gènes...). Débouchés multiples dans la bio-industrie : santé, agroalimentaire, environnement et agronomie ;
- biologie et agroalimentaire : microbiologie, biotechnologie végétale, biochimie et chimie organique constituent les principaux outils de la production et de la recherche dans le domaine alimentaire. Débouchés en recherche et en développement dans le secteur de l'agroalimentaire ;
- biologie et biochimie (ou biologie moléculaire) : parcours bi disciplinaire permettant une poursuite d'études en master de biologie appliquée à la santé, aux sciences végétales et à l'agroalimentaire... ;
- biologie et environnement : ces parcours associent les observations et mesures de terrain, l'expérimentation et la modélisation. Certaines disciplines y sont plus spécifiquement approfondies : géochimie, hydrologie, chimie de l'eau physiologie animale et végétale...
À noter : quelques L3 proposent un parcours professionnalisant qui permettent, par des enseignements spécialisés et un stage, une insertion sur le marché du travail au niveau technicien supérieur ou assistant ingénieur.
Et après ?
Après la L2, possibilité de poursuivre en licence professionnelle pour devenir technicien biologiste dans un secteur d'activité précis (laboratoire de recherche, industrie pharmaceutique...).
Après la L3, la majorité des étudiants poursuit en master, à choisir en fonction de son parcours antérieur et de son projet professionnel.
Inscription en master MEEF (métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation) pour préparer les concours du professorat des écoles ou du secondaire, comme le CAPES sciences de la vie et de la Terre, l'agrégation sciences de la vie-sciences de la Terre et de l'Univers...
Pour devenir enseignant-chercheur à l'université ou chercheur, il faut préparer un doctorat(bac +8).
À différents niveaux, il est également possible de rejoindre des écoles d'ingénieursorientées en biologie ou agronomie. Le recrutement s'effectue sur concours commun, le plus souvent, ou sur titre (présentation des diplômes et entretien). Plusieurs universités proposent des parcours renforcés préparant à ces concours.